La muqueuse génitale est souvent le siège d’infections plus ou moins sexuellement transmises. Les pathologies de cette muqueuse sont soit négligées par les patients qui n’osent pas en faire un motif de consultation, soit surestimées et source d’angoisse en relation avec la fonction sexuelle de cette muqueuse. Il est donc nécessaire avant tout de savoir apprécier ce qui est pathologique, sur la base d’une analyse sémiologique précise. Des algorithmes simples permettent une prise en charge rationnelle avec une prescription raisonnée des examens complémentaires. Enfin les indications et les modalités de l’examen histologique seront également précisées.
Il importe donc :
- de distinguer le physiologique et la pathologique au niveau de deux tableaux essentiels : la balanite et la vulvovaginite,
- de mettre un terme à une surenchère d’examens microbiologies inutiles,
- de prendre en charge l’anxiété en considérant les éventuels problèmes sexologiques sous-jacents,
- de dépister les carcinomes génitaux ou les pathologies inflammatoires (lichen scléreux) associées à un carcinome.
Les objectifs pédagogiques de cette action sont :
· Utiliser les algorithmes (ordre décisionnel) qui permettent d’éviter le recours à des examens microbiologiques inutiles.
· Apprendre les indications et les modalités pratiques d’un examen histologique.
· Assurer le suivi des patients présentant une pathologie chronique de la muqueuse génitale.
· Répondre à l’inquiétude exprimée par le patient, objective ou alléguée, et souvent présentée comme une pathologie sexuellement transmise.
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